Le matin de la course, réveil à 6h pour se préparer, manger et rejoindre le départ de la course prévue à 8h. Les parkings étaient très éloignés du site, mais des navettes tournaient régulièrement et aucun problème pour être à l'heure.
Le départ est donné, avec Arnaud nous partons en fin de peloton, avec du recul et si cela était à refaire, vu les quelques bouchons rencontrés dans les premiers kilomètres, on ne partirait pas si loin la prochaine fois.
Mais la course se passe pas trop mal, le parcours est super sec et plutôt technique (j'ose même pas imaginer si la pluie s'était invitée à la course, glissade et chute assurées). On papote avec les traileurs qui nous entourent, j'adore cet état d'esprit ou beaucoup de monde partage facilement grâce à cette même passion. On enchaîne les montagnes russes et là je réalise que je ne regrette pas du tout d'avoir acheté des bâtons trail que j'ai reçu à peine 10 jours avant la course. Je vois quelques personnes déjà en difficulté dans les premières montées, et je pense que sans les bâtons j'aurais fini en grande souffrance également. Un bénévole avec qui on discutait et qui rejoignait un ravito nous met un petit coup de stress vers le 15 km en nous mettant en garde avec la barrière horaire de Bogny sur Meuse (27km) qui était à 5h15 de course. Il nous dis aussi de garder du jus pour le mur du 30ème km. On accélére un peu pour ne pas arriver en retard et finalement nous y arrivons au bout de 4h15 de course et on se dit qu'on s'est mis bêtement la pression pour rien.
J'ai tellement relâché la tension au ravito que mes jambes ont du mal à avancer après. J'ai un passage à vide qui dure pas loin de 2h, j'avance mais c'est la tête qui a pris le contrôle, je n'oublie pas de bien m'hydrater et manger. Et au 30ème kilomètre c'est bien un mur que nous devons grimper, les montagnes russes toujours et encore, les paysages sont superbes, la forêt est belle, les monotraces agréable, on profite également des panoramas quand on est à découvert des bois.
On finit la course en 9h15 de course, ravie d'avoir partagé cela avec Arnaud (qui lui avait la patate tout du long bien plus que moi).